L’assaut de la rue de la Colline 32 à Verviers, survenu le 15 janvier 2015, reste l’un des moments marquants de la lutte contre le terrorisme en Belgique. Cette opération, menée par les unités spéciales de la police fédérale belge, visait un appartement abritant trois terroristes. Deux d’entre eux ont été abattus lors de l’intervention, tandis qu’un troisième a été arrêté. Cette cellule terroriste était directement liée aux attentats de Paris et de Bruxelles.

Une opération minutieusement orchestrée
L’assaut fut le résultat de semaines de préparation méticuleuse, comprenant une surveillance permanente et des écoutes téléphoniques. Les terroristes, lourdement armés, notamment avec deux Kalachnikovs, étaient bien retranchés et ont opposé une résistance violente. L’intervention, bien que brève (environ 7 à 8 minutes), fut intense. Elle mobilisa des moyens exceptionnels, avec le soutien matériel du GIGN français, et mit en lumière le professionnalisme des forces de l’ordre, épaulées par le propriétaire de l’immeuble.
Selon les différents médias de l'époque
L’assaut de la rue de la Colline 32 à Verviers, en Belgique, le 15 janvier 2015, est un événement bien réel, marqué par une opération antiterroriste majeure menée par les forces de l’ordre belges. Voici un récit basé sur cet événement historique, enrichi avec des extraits fictifs de journaux pour donner plus de profondeur.
- Le 15 janvier 2015, peu avant 18 heures, la petite ville de Verviers s’est retrouvée plongée dans une atmosphère de guerre. La rue de la Colline 32, située dans un quartier résidentiel calme, est devenue le théâtre d’une des opérations antiterroristes les plus marquantes de l’histoire récente de la Belgique. Depuis plusieurs semaines, les services de renseignement suivaient de près un groupe de jeunes radicalisés, soupçonnés de préparer des attentats imminents en Europe. La traque les avait menés à cette maison, une bâtisse décrépite où plusieurs suspects s’étaient retranchés.
- Extrait de La Libre Belgique "Verviers, le choc d’un assaut terroriste" Par Jean-Paul Lemaitre "La nuit du 15 janvier, les habitants de la rue de la Colline 32 ont été témoins d’une opération policière spectaculaire. Le RAID belge, appuyé par des équipes spéciales, a pris d’assaut une maison où se cachaient deux individus lourdement armés. Ce raid, qui a duré plus de deux heures, a permis de déjouer un plan d’attentat majeur."
- Une attaque rapide et violente L’opération a commencé après un coup de fil intercepté par les autorités, confirmant que les suspects planifiaient un attentat contre des commissariats de police. Vers 17h45, des camions de police sont arrivés discrètement, encerclant le bâtiment. Quelques minutes plus tard, un échange de tirs nourris a éclaté. Les assaillants, armés de fusils automatiques et de munitions en grande quantité, ont ouvert le feu sur les forces de l’ordre. L’intensité des tirs a pris de court les habitants, certains décrivant des détonations si puissantes qu’elles faisaient trembler les murs. "J’étais dans ma cuisine quand j’ai entendu une explosion. Je pensais que c’était un accident de gaz, mais en regardant par la fenêtre, j’ai vu des policiers armés courir partout," témoigne André, un retraité habitant à proximité.
- Extrait de Le Soir "Deux terroristes abattus, un troisième arrêté" Par Sophie Vandamme "L’opération s’est soldée par la mort de deux suspects, tués lors d’un échange de tirs avec la police. Un troisième individu a été arrêté et placé en garde à vue. Les autorités ont découvert dans la maison des armes, des explosifs et des uniformes de police, confirmant l’imminence d’une attaque."
- Les habitants sous le choc Au matin, la rue portait encore les stigmates de l’assaut : des vitres brisées, des impacts de balles sur les murs, et des rubans de sécurité encerclant la zone. Les habitants, encore sous le choc, tentaient de comprendre ce qui s’était passé. "On se croyait à la guerre," raconte une mère de famille, les larmes aux yeux. "Jamais je n’aurais imaginé que cela puisse arriver ici, à Verviers."
- Extrait de La Dernière Heure "Une cellule terroriste démantelée juste à temps" Par Lucas Demaret "Le ministre de l’Intérieur a salué le travail exemplaire des forces de l’ordre, qui ont empêché une tragédie. Cette opération, menée dans le cadre d’une vaste enquête antiterroriste, marque un tournant dans la lutte contre le radicalisme en Belgique." --- Une victoire, mais des questions en suspens Si l’assaut a permis d’éviter un attentat, il a aussi soulevé des questions sur la montée du radicalisme en Europe. Comment ces jeunes hommes, issus de quartiers ordinaires, avaient-ils pu basculer dans une telle violence ? Le lendemain, le Premier ministre belge a prononcé un discours appelant à l’unité nationale : "Nous devons rester unis face à la menace et défendre nos valeurs démocratiques."
- Cette nuit du 15 janvier 2015 reste gravée dans la mémoire collective. Elle a marqué le début d’une ère où la menace terroriste est devenue une réalité quotidienne en Europe, poussant les autorités à renforcer leur vigilance et leur capacité de réponse.
Conséquences pour les habitants et le quartier
Cet événement a profondément marqué les habitants de l’immeuble et du quartier. Le couple propriétaire de l’immeuble, originaire de Dison, a vu sa vie bouleversée. Le mari, traumatisé par l’assaut et ses répercussions, a sombré dans une spirale infernale, le conduisant devant les tribunaux pour divers faits. L’immeuble, lieu de l’intervention, devint une sorte de lieu de curiosité morbide. Dès le lendemain, des touristes macabres s’introduisirent dans les lieux pour filmer, sans aucun respect pour les locataires encore sous le choc.
Une descente aux enfers
Après l’assaut antiterroriste du 15 janvier 2015 à Verviers, le propriétaire de l’immeuble situé rue de la Colline 32, que nous appellerons Alexandre (nom d’emprunt), a été confronté à de nombreux défis matériels, financiers et émotionnels.
Aujourd’hui, les conséquences de cet assaut continuent de se faire sentir. Le propriétaire de l’immeuble est désormais sans abri et insolvable, sa famille éclatée par des saisies immobilières. Ces drames humains soulèvent des questions cruciales : les familles affectées ont-elles bénéficié d’un suivi psychologique adapté ? Quels mécanismes concrets ont été mis en place pour éviter que de telles situations ne se reproduisent ?
Les témoignages médiatiques
Extrait de La Libre Belgique
"L’autre victime de l’assaut : le propriétaire oublié"
Par Céline Thibault
"Tandis que l’opération antiterroriste de Verviers est saluée pour son efficacité, peu de gens pensent à Alexandre, propriétaire de l’immeuble dévasté. Ruiné par les dégâts, stigmatisé par son entourage, il symbolise les victimes collatérales d’une guerre contre le terrorisme qui ne fait pas de distinction."
Extrait de Le Soir
"Quand la vie bascule en une nuit"
"Alexandre, propriétaire de la rue de la Colline 32, n’a jamais imaginé que son bien immobilier deviendrait le repaire de terroristes. Aujourd’hui, il lutte pour reconstruire sa vie, mais le chemin est semé d’embûches."
Selon le Propriétaire
Une nuit cauchemardesque : un immeuble sous le feu
Ce matin-là, Alexandre est réveillé par un appel de son voisin. Il apprend que son immeuble est sous assaut, une opération des forces de l’ordre contre un groupe terroriste. En moins de temps qu’il n’en faut pour le dire, il voit les images de son bâtiment envahi par des policiers lourdement armés à la télévision. Les locataires de son immeuble, qui semblaient jusque-là être des résidents ordinaires, sont en réalité impliqués dans des activités terroristes.
"Je n’en croyais pas mes yeux, je n’avais jamais eu de soupçons. Mon immeuble était devenu le centre d'une opération de guerre", confie Alexandre, encore sous le choc.
Les dégâts matériels et l'incertitude juridique
Lorsqu'Alexandre se rend sur place, il découvre l’ampleur des dégâts. Les fenêtres et portes sont soufflées, les murs criblés de balles, et des explosions ont endommagé l’intérieur du bâtiment. Paniqué, il attend de pouvoir commencer les réparations, mais l’immeuble est placé sous scellés pendant plusieurs mois à cause de l’enquête en cours. Cela le prive de toute possibilité de relancer ses revenus locatifs.
"J'étais coincé. Pas de réparations, pas de loyers, et personne pour m’expliquer ce que je devais faire. C’était un enfer bureaucratique", raconte-t-il.
La stigmatisation et les accusations injustes de la ville de Verviers
Alors que la situation devient de plus en plus intenable, Alexandre commence à faire face à une campagne de stigmatisation orchestrée par la ville de Verviers. La commune, au lieu de soutenir un propriétaire innocent en pleine crise, commence à l’accuser de manière ouverte et sans fondement.
"Très vite, la ville a cherché à me salir. On m’a accusé d’être un marchand de sommeil, de ne pas avoir vérifié les antécédents de mes locataires, et même de permettre à des activités criminelles de se dérouler sous mon toit. C’était absurde et injuste", explique Alexandre, désemparé.
Les accusations portées contre lui, sans aucune preuve ni enquête sérieuse, ont été dévastatrices pour sa réputation. Mais ce n'était pas tout. La commune, dans un acte de vengeance cachée, a commencé à enquêter pour saisir ses autres propriétés. Alexandre se retrouve alors pris dans un engrenage judiciaire et administratif où la vérité est étouffée par des soupçons infondés.
"J’ai eu l’impression d’être puni pour quelque chose que je n'avais pas commis. La ville ne m’a jamais soutenu. Au contraire, ils ont saisi mes biens et m’ont fait passer pour un criminel, sans jamais m’offrir de la moindre assistance", témoigne-t-il.
La justice : un soutien inexistant
En parallèle des accusations de la ville, les démarches auprès de la justice s’avèrent tout aussi désastreuses. Le système judiciaire, déjà sous pression, semble indifférent à la situation d’Alexandre. Bien que ce dernier cherche des recours légaux pour protéger ses biens et récupérer les indemnisations des dégâts causés, il se heurte à un mur.
Les assurances, qui excluent les actes de terrorisme, refusent de couvrir les réparations nécessaires. La procédure judiciaire est longue et coûteuse, et la justice semble d'abord plus occupée à suivre les traces des suspects terroristes qu’à soutenir les innocents touchés par la situation.
Les pertes financières et la perte des revenus locatifs
- Dégâts matériels et procédures judiciaires L'opération menée par les unités spéciales de la police belge a causé des dommages considérables à la propriété. Les portes et fenêtres ont été détruites, les murs criblés de balles, et des parties de l'immeuble ont subi des dégradations structurelles. De plus, le bâtiment a été placé sous scellés pendant plusieurs semaines pour les besoins de l'enquête, empêchant Alexandre d'y accéder pour évaluer et commencer les réparations.
Les mois passent, et Alexandre, déjà accablé par la perte de son immeuble, perd également ses autres biens immobiliers à cause des saisies effectuées par la ville. En plus des pertes matérielles, il doit supporter une pression financière insoutenable. Les revenus locatifs, qui étaient pour lui une source de stabilité, ont disparu du jour au lendemain.
"Je me suis retrouvé à devoir payer des prêts sur des biens que je ne pouvais plus exploiter. Les saisies, les dettes, l’absence de soutien, tout ça m’a fait perdre tout ce que j’avais construit. J’avais l’impression d’être pris dans une spirale sans fin", raconte-t-il, l’amertume au fond de la voix.
Litiges avec les assurances Alexandre a également dû faire face à des complications avec sa compagnie d'assurance. Les polices d'assurance standard excluent souvent les actes de terrorisme de leur couverture, ce qui a retardé l'indemnisation nécessaire pour les réparations. Cette situation a mis Alexandre dans une position financière précaire, d'autant plus que les revenus locatifs étaient interrompus.
La stigmatisation sociale et l’isolement
La médiatisation de l'assaut a entraîné une stigmatisation de l'immeuble et de son propriétaire. Les voisins et la communauté locale, choqués par les événements, ont parfois exprimé de la méfiance envers Alexandre, bien qu'il n'ait eu aucun lien avec les activités des locataires impliqués. Cette situation a rendu difficile la recherche de nouveaux locataires une fois les réparations effectuées, affectant davantage la stabilité financière
Répercussions émotionnelles
Au-delà des aspects matériels et financiers, Alexandre a souffert de stress et d'anxiété liés à l'association de sa propriété avec une cellule terroriste. Les interrogatoires répétés par les autorités et le regard suspicieux de certains membres de la communauté ont exacerbé son sentiment d'isolement et d'injustice.
Au-delà des difficultés financières, Alexandre fait face à une stigmatisation croissante de la part de son propre entourage. En raison des accusations de la commune, il devient une cible facile pour les rumeurs et les jugements. Des voisins, autrefois amicaux, le regardent désormais avec méfiance, et certains le traitent même de complice des actes terroristes.
"C’était comme si la ville m’avait désigné comme un criminel. Les gens m’évitaient, et les rares amis qui me restaient se sont éloignés. J’étais seul, sans soutien, avec la réputation d’un 'marchand de sommeil', et ça m’a brisé", confie-t-il.
Les témoignages médiatiques et le manque de soutien
Des journaux comme La Libre Belgique et Le Soir ont relayé son histoire, mais les autorités locales, à l’exception de quelques déclarations dans la presse, sont restées silencieuses.
Heureusement, plusieurs médias internationaux ont ,cependant, couvert l'évènement La BBC a rapporté les faits dans un article intitulé "Belgian anti-terror raid in Verviers leaves two dead" (bbc.com), fournissant des détails sur l'opération policière. Le Monde a publié un article intitulé "Verviers, cellule souche des attentats de Paris et Bruxelles" (lemonde.fr), revenant sur les événements et leur impact sur la communauté locale. Al Jazeera a également couvert l'événement dans un article intitulé "Deaths in Belgium 'anti-terror raid'" (aljazeera.com), offrant une perspective supplémentaire sur l’ampleur de l’assaut. Alexandre n’a jamais reçu de soutien de la part de la commune ou d’organismes sociaux. Plutôt que de l’aider, la ville semble avoir choisi de l’isoler davantage.
"Je voulais juste réparer les dégâts et tourner la page, mais la ville m’a pris en grippe. Il n’y a eu aucune volonté de comprendre ma situation. Ils m’ont même accusé à tort, et personne n’a pris la peine d’enquêter sur la réalité", se désole-t-il.
Conclusion : Une vengeance déguisée et une victime oubliée
Aujourd'hui, après plusieurs années de luttes judiciaires et financières, Alexandre continue de se reconstruire, mais la douleur des pertes subies reste vive. La ville de Verviers, plutôt que de l’accompagner dans sa reconstruction, l’a écrasé sous le poids de la stigmatisation et des accusations injustes. Au lieu de lui offrir du soutien, elle a cherché à le détruire encore davantage, en lui faisant porter une responsabilité qu’il n’a jamais eue.
"J’ai l’impression d’avoir été victime d’une vengeance. Ils m’ont accusé d’être responsable, d’être complice, et ont cherché à me détruire. Mais je sais que la vérité finit toujours par émerger. Ce que je souhaite, c’est que ceux qui m’ont fait du tort comprennent la douleur qu’ils m’ont infligée", conclut Alexandre.
Son histoire reste un avertissement sur les dangers de l’injustice, de la stigmatisation et du manque de soutien pour ceux qui, comme lui, se retrouvent pris dans les rouages d’un système qui ne reconnaît pas toujours les victimes innocentes.
Une vie marquée à jamais
Pour Alexandre, l’assaut de la rue de la Colline 32 n’est pas qu’un épisode tragique ; c’est un tournant irréversible.
« On ne sort jamais indemne d’une telle histoire. Mais je refuse de me laisser définir par ce drame. Il faut avancer », conclut-il.
Son histoire reste un témoignage poignant des conséquences inattendues que peuvent subir les victimes indirectes d’un combat mondial contre le terrorisme.`
Un lent processus de reconstruction
Il faudra deux ans à Alexandre pour remettre l’immeuble en état. Grâce à une aide partielle de l’État et un emprunt supplémentaire, il parvient à financer les réparations. Toutefois, la réputation de l’immeuble reste un obstacle majeur.
Malgré tout, Alexandre décide de ne pas abandonner. Il participe à des réunions communautaires pour sensibiliser à l’importance du dépistage des comportements suspects. Il finit par louer à une famille modeste, bien consciente du passé de l’immeuble, mais désireuse de tourner la page.
Alexandre, malgré les nombreuses difficultés rencontrées, a tenté de reconstruire sa vie et son patrimoine. Il reste un exemple de résilience face aux conséquences imprévues d’un événement tragique.
Vers une réflexion nécessaire
Aujourd’hui, les conséquences de cet assaut continuent de se faire sentir. Le propriétaire de l’immeuble est désormais sans abri et insolvable, sa famille éclatée par des saisies immobilières. Ces drames humains soulèvent des questions cruciales : les familles affectées ont-elles bénéficié d’un suivi psychologique adapté ? Quels mécanismes concrets ont été mis en place pour éviter que de telles situations ne se reproduisent ?
Ce drame met en lumière les répercussions profondes des actions anti-terroristes sur les civils. Si la neutralisation des terroristes était une priorité, il est essentiel de réfléchir à l’accompagnement des familles directement impactées et des communautés voisines.