Voici ma pensée profonde lorsque je suis confronté à des personnes qui nous cataloguent de "complotistes". Oui, ce vilain petit mot qui, selon moi, ne peut être assimilé à des personnes qui ne sont tout simplement pas d'accord. Permettez-moi de partager mon expertise quelque peu fouillée. J'admets avoir une façon de penser différente d'un citoyen lambda, mais en tant qu'être humain, il est essentiel pour moi de m'exprimer librement.
Et oui, le mot "complotiste" est bel et bien présent dans le dictionnaire français. Il fait référence à une personne qui adhère ou propage des théories du complot, c'est-à-dire des idées selon lesquelles certains événements seraient planifiés secrètement par un groupe restreint de personnes ou d'organisations pour atteindre leurs objectifs. Cette notion a pris de l'importance ces dernières années avec la diffusion rapide et virale de théories conspirationnistes sur internet.
Le terme "complotiste" est relativement récent dans son utilisation courante. Il est apparu dans les années 2000 pour décrire une personne qui adhère à des théories du complot, c'est-à-dire des explications alternatives et souvent infondées sur des événements historiques ou contemporains. Cependant, l'idée de conspiration existe depuis bien longtemps dans l'histoire de l'humanité.
Comme le disait déjà Machiavel au XVIe siècle : "Il y a deux manières d'envisager la politique : celle du peuple ignorant, qui croit en tout ce qu'on lui dit sans se poser de questions ; et celle des esprits éclairés, capables d'analyser les faits avec discernement." Cette citation montre que la méfiance envers les autorités et la recherche de vérité alternative ont toujours existé.
Il convient également de noter que le concept moderne du complotisme s'est développé à partir du XXe siècle avec notamment certains événements majeurs tels que:
l'assassinat de John F. Kennedy en 1963
ou encore les attentats terroristes du 11 septembre 2001 aux États-Unis. Ces tragédies ont suscité un grand nombre d'hypothèses conspirationnistes qui sont aujourd'hui regroupées sous le terme "complotisme".
Personnellement, je ne me reconnais pas là-dedans. C'est mon choix.
En somme, bien que le mot lui-même soit relativement récent, les idées associées au complotisme remontent loin dans notre histoire collective où la suspicion face aux pouvoirs établis a toujours été présente chez certains individus érudits ou sceptiques par nature.
Là, effectivement, je fais partie de ce groupe d'individus. C'est un choix que j'assume complètement.
Petit rappel:
Il convient de souligner qu'être sceptique ou poser des questions sur certains sujets ne fait pas automatiquement d'une personne un(e) complotiste ; cela devient problématique lorsque ces idées sont basées sur une interprétation erronée, sans fondement factuel ni analyse critique appropriée.
En fin de compte, l'étiquette "complotiste" peut être controversée et doit être utilisée avec prudence "Il serait nécessaire que j'en discute avec ma commune. Je vous expliquerai les raisons dans un prochain article..." pour éviter tout jugement hâtif ou stigmatisation injuste d'une personne ayant simplement exprimé ses opinions divergentes dans le cadre du débat civilisé et respectueux des faits avérés.
Nous qui sommes accusés, par qui et pour quel motif ?
Cette citation de Voltaire reflète la perplexité face à des accusations sans fondement ou injustifiées. Elle souligne l'importance de demander des preuves tangibles et d'être conscient du contexte dans lequel les accusations sont formulées.
apparement il existe des critères pour être reconnu en tant que "complotiste"
Voici les critères généraux qui peuvent aider à déterminer si quelqu'un adhère à des théories du complot. Les personnes considérées comme complotistes ont tendance à :
1. Remettre en question systématiquement la version officielle des événements sans preuves solides. Qui décides si une preuve est solide ou pas ? alors j'irais même jusqu'à dire que les médias traditionnels sont très souvent porteurs de théories du complot.
2. Croire que de puissantes organisations cachent intentionnellement la vérité au public.
George Orwell : "Si la liberté signifie quelque chose, c'est le droit de dire aux autres ce qu'ils n'ont pas envie d'entendre."
3. Interpréter sélectivement les informations afin de soutenir leurs croyances conspirationnistes.
D'accord, je n'ai pas de réponse. Il y a trop d'inconnues pour moi dans ce critère !!
4. Ignorer ou rejeter les preuves contraires à leur point de vue.
Encore une fois les preuves ...ok mais décides ?
5. Se méfier excessivement des médias traditionnels et préférer s'informer auprès de sources alternatives souvent non vérifiées.
Sources alternatives non vérifiées ? Ok, mais qui détermine la légitimité de l'information?
Donc pour en revenir à l'étiquette qu'ils veulent nous faire porter il n'y a qu'une conclusion : Le débat est essentiel pour favoriser la compréhension et l'échange d'idées. Cependant, il peut être difficile de convaincre certains individus qui sont fermement attachés à leur doctrine et refusent tout dialogue avec des personnes extérieures. Dans de tels cas, il est important d'adopter une approche respectueuse et ouverte afin de susciter un intérêt chez ces individus à participer au débat. Il peut également être utile d'utiliser des exemples concrets et des arguments solides pour étayer nos propos, dans le but de les convaincre progressivement du bien-fondé de notre positionnement. En somme, malgré les défis que cela représente parfois, persister dans nos efforts pour promouvoir le débat constructif reste primordial afin d'enrichir notre réflexion collective sur diverses thématiques.
je comprends notre frustration face à ceux que nous appelons "les suiveurs aveugles" qui évitent les débats sur des sujets controversés. Il est vrai que certaines personnes préfèrent éviter les confrontations et privilégier la tranquillité plutôt que d'aborder des questions sensibles. Cependant, il est important de rappeler qu'un véritable échange d'idées nécessite une ouverture d'esprit et un respect mutuel. Plutôt que de critiquer ces individus, peut-être pourriez-nous essayer de susciter leur intérêt en abordant le sujet avec tact et diplomatie. Comme l'a si bien dit Albert Einstein : "La mesure du succès n'est pas seulement dans ce que vous réalisez, mais aussi dans les obstacles auxquels vous avez fait face". En engageant une conversation constructive sur des sujets difficiles, nous avons l'opportunité non seulement de partager nos points de vue mais également d'apprendre des autres perspectives. Il est possible qu'en adoptant cette approche respectueuse et réfléchie lors des discussions, nous puissions encourager davantage de personnes à sortir de leur zone de confort intellectuelle et participer activement aux débats importants qui façonnent notre société. En conclusion, même si cela peut être frustrant lorsque certains refusent le dialogue sur des sujets polémiques, essayons toujours d'adopter une attitude positive afin d'éveiller leur curiosité intellectuelle. Comme disait Winston Churchill : "Le succès consiste à passer d'échec en échec sans perdre son enthousiasme."
J'attends avec impatience votre aide et/ou pourquoi pas un débat !
Delsipexhe Laurent
Reporter Citoyen Belge
Comments